Site icon Bonnefous

Créer une entreprise à l’étranger : étapes et conseils

double exposition avec gratte-ciel, personnes et carte mondiale

Que ce soit pour conquérir de nouveaux marchés, optimiser votre fiscalité ou vous rapprocher de partenaires clés, la création d’une entreprise à l’étranger depuis la France ne s’improvise pas. Chaque pays possède ses particularités administratives, juridiques et culturelles. Une approche méthodique est indispensable pour naviguer dans cet environnement complexe. De l’étude de marché à l’obtention des visas et titres de séjour, en passant par le choix de la structure juridique, on fait le point sur les 5 étapes incontournables pour faire de votre projet d’expansion à l’international un succès.

 

 

Pourquoi se lancer dans la création d’une entreprise à l’étranger ?

La création d’une entreprise à l’international permet notamment :

La décision d’internationaliser votre activité professionnelle doit toutefois s’inscrire dans une réflexion globale sur votre développement. C’est un processus qui exige des ressources importantes et une vision à long terme.

 

Étape n° 1 : réalisez une étude de marché approfondie

Un projet de création réussi nécessite une bonne connaissance du pays d’accueil et de ses relations avec la France. Réaliser une étude de marché rigoureuse est donc indispensable. Pour ce faire, posez-vous les questions suivantes :

Ne faites pas l’impasse sur l’analyse des risques politiques, économiques et juridiques du pays ciblé. Renseignez-vous notamment sur la stabilité politique du pays, le taux d’inflation, les restrictions imposées aux entreprises étrangères ou bien encore les accords commerciaux entre la France et le pays d’implantation.

 

Étape n° 2 : choisissez votre structure juridique

Le choix de votre structure juridique conditionnera votre développement futur dans le ou les pays visés. Chaque option présente des avantages et des contraintes :

Pour aller plus loin, consultez notre article : Filiale ou succursale, quelle option choisir pour l’international ?

 

Étape n° 3 : préparez méticuleusement vos démarches administratives

Pour l’immatriculation de votre entreprise

La création officielle de votre entreprise passe par son immatriculation auprès des autorités locales. Les documents administratifs demandés peuvent varier d’un pays à l’autre, en particulier si la société est située dans un pays européen ou non, mais, souvent, il s’agit :

La qualité de la traduction des documents et justificatifs est déterminante. Une terminologie juridique inappropriée pourrait entraîner des complications administratives importantes et freiner votre projet de création à l’étranger. N’hésitez pas à faire appel aux services de traducteurs spécialisés qui maîtrisent parfaitement le vocabulaire juridique local.

Pour l’obtention des visa et permis de travail

Vous ou vos employés Français devez vous installer à l’étranger. Dans ce cas, entamez rapidement les démarches administratives pour obtenir les visas et permis de travail requis. La carte et le titre de séjour sont essentiels pour s’installer durablement. Les procédures d’obtention de visa de travail peuvent varier selon votre activité professionnelle, mais aussi selon que votre installation a lieu à l’intérieur ou à l’extérieur de l’espace Européen.

Cette étape peut être complexe et dépend du marché ciblé. Certains pays proposent un visa et une carte de séjour spécifiques pour les entrepreneurs. D’autres exigent un contrat de travail local préalable. La traduction certifiée de vos diplômes et qualifications professionnelles peut être requise et des justificatifs de ressources financières peuvent vous être demandés.

Bon à savoir :

Renseignez-vous le plus tôt possible sur les formalités et autorisations requises. L’obtention du visa et de la carte de séjour peut prendre plusieurs mois.

Dans certains pays, il est nécessaire de trouver un partenaire local et d’obtenir des licences sectorielles spécifiques pour créer votre entreprise. Assurez-vous de préparer un contrat de partenariat clair, qui définit les droits et obligations de chaque associé, la répartition des bénéfices, et les modalités de gestion des désaccords. Un contrat bien conçu, sécurisera votre investissement et facilitera vos opérations à l’international. Découvrez les meilleures pratiques pour des collaborations internationales efficaces.

 

Étape n° 4 : ouvrez un compte bancaire professionnel local

L’ouverture d’un compte bancaire dans le pays d’implantation est une démarche incontournable pour gérer les transactions financières liées à votre nouvelle structure. Pour constituer votre dossier, vous devrez généralement fournir :

Anticipez les délais liés aux vérifications anti-blanchiment, particulièrement rigoureuses pour les entreprises étrangères.

Bon à savoir :

Pensez à étudier les aspects fiscaux de votre implantation. Informez-vous sur l’existence de conventions fiscales entre la France et votre pays d’accueil, identifiez le régime de TVA applicable et familiarisez-vous avec les obligations comptables locales. N’hésitez pas à solliciter les services de professionnels pour éviter les erreurs coûteuses.

 

Étape n° 5 : anticipez les défis liés à la gestion quotidienne

Les barrières linguistiques et culturelles

Pour les surmonter efficacement :

La conformité réglementaire

Pour maintenir votre entreprise en conformité :

La communication à distance

Pour entretenir le lien entre les équipes en France et celles à l’étranger :

 

 

Créer une entreprise à l’étranger depuis la France ouvre de nouvelles perspectives de croissance mais exige une préparation rigoureuse. La qualité des traductions de vos documents juridiques et financiers, notamment pour l’enregistrement de votre entreprise et l’obtention des visas et titres de séjour, joue un rôle déterminant dans ce processus. Pour vous permettre de mener sereinement votre projet d’internationalisation, n’hésitez pas à faire appel aux services de nos traducteurs spécialisés : contactez-nous pour un devis personnalisé.

Quitter la version mobile